Cultures associées et remplaçant la vigne

Stato: In vigore

Cultures associées et remplaçant la vigne

RÉSOLUTION C 3/38-VIT

CULTURES ASSOCIÉES ET REMPLAÇANT LA VIGNE

LE CONGRÈS demande que soient établis les principes suivants :

  1. L’extension des cultures associées n’est pas à recommander. Elles peuvent constituer une entrave pour le progrès, contribuant à la désorientation de la viticulture, favorisant au lieu de l’empêcher l’extension des vignes dans la plaine, facilitant souvent l’augmentation des récoltes de qualité inférieure, ce qui ne fait qu’intensifier la crise de surproduction. Tous les efforts doivent donc tendre à généraliser la culture spécialisée (monoculture).
  2. Le Congrès constate que, malgré tout, les cultures associées persistent. Ce fait ne peut pas être uniquement attribué à la tradition, il est dû pour une bonne part aux avantages d’ordre économique dont bénéficient les producteurs, ceux de la plaine surtout grâce à ce système.
  3. Les cultures associées ne doivent pas être encouragées. Mais cette question réclame de puissants moyens, qui tendent, d’une part, à limiter uniquement aux collines les plantations de vigne, et, d’autre part, à aider et à imposer le remplacement des plantations anciennes dans la zone non viticole par d’autres cultures d’une rentabilité correspondante. Des efforts de cette sorte doivent s’appuyer sur certains avantages que l’on accorderait aux propriétaires lésés.
  4. Les cultures associées peuvent être admises à titre exceptionnel :
  • Au cas où, en conservant le cadre rigide des zones délimitées, viendrait à se poser le problème de la restriction des plantations sans recourir à l’exécution forcée, on donnerait aux viticulteurs en cause la possibilité de cultiver en même temps que les vignes, jusqu’à épuisement de celles-ci, d’autres plantes d’une rentabilité égale et qui remplaceraient par la suite les vignes destinées à être supprimées.