RÉSOLUTION C 4/50-OEN

UNIFICATION DES MÉTHODES D’ANAEYSE ET D’APPRÉCIATION DES VINS

LE CONGRÈS,

CONSIDÉRANT :

• Que pour avoir des effets favorables sur les échanges, la réglementation internationale, doit se référer uniquement au critère de l’origine naturelle des vins destinés à la consommation ;
• Que dans l’état actuel de la science, il est possible de procéder à la définition de plusieurs méthodes de détermination analytique constituant la base essentielle de la législation internationale et qu’en outre il est urgent de le faire ;
• Qu’après avoir pris connaissance des divers points de vue de douze pays qui ont envoyé des rapports et qui, tous, ont apporté une notable contribution à la solution de cette im portante question ;

ESTIMANT EN OUTRE:

• Que la codification des caractères organoleptiques, en vue de leur application pratique, est, à l’heure actuelle, prématurée et qu’il serait préférable de donner mandat à l’Office International du Vin de nommer une Commission d’experts, chargée d’approfondir l’étude du problème et de la renvoyer, le cas échéant, au prochain Congrès ;

RECOMMANDE :

1. Que pour les vins à appellation d’origine contrôlée, ou officiellement reconnue, les certificats de contrôle et les labels soient seuls exigés, avec droit de réciprocité ;
2. Que pour les vins à appellation d’origine déclarée, mais ne bénéficiant pas d’une appellation officiellement reconnue, leur analyse physico-chimique puisse être comparé à l’analyse d’un vin-type de même origine et de même année, en se référant à un casier viti-vinicole ;
3. Qu’en conséquence, les pays participants procèdent à l’établissement de casiers viti-vinicoles officiels, et, s’ils n’en possèdent pas encore, d’entreprendre la constitution d ’organismes officiels de contrôle de la qualité et d ’attribution de labels ;

D’AUTRE PART, tous les rapporteurs s’accordant sur l’opportunité et sur l’urgence de procéder à l’unification des méthodes d’analyse et d’appréciation des vins, mais seulement en ce qui concerne les méthodes d’analyse fondamentale ;

RECOMMANDE :

4. Qu’une commission d’experts soit réunie à la diligence de l’Office International du Vin, avec mission d’établir le programme des travaux à entreprendre dans chaque pays pour étudier et contrôler les méthodes analytiques fondamentales à la lumière des plus récents progrès scientifiques ; de préparer l’unification prévue en prenant comme base la Convention internationale de Rome du 5 juin 1935, ainsi que les propositions contenues dans le rapport général, annexées à la présente motion, et d’adapter, le cas échéant, cette codification aux progrès scientifiques et techniques apportés aux métodes analytiques ;
5. Souligne la nécessité d’établir, si possible, les limites de certains constituants naturels du vin ou légalement autorisés ; d’unifier l’interprétation des résultats pour chaque type de vin et d’encourager au maximum les recherches scientifiques sur la valeur biologique du vin ;

RECOMMANDE d’étendre au plus grand nombre possible de vins, l’étude des bilans ioniques, de l’état de salification des acides des vins, de l’état d’estérification et de toutes les déterminations qui peuvent préciser la composition intime des vins, en relation avec leurs qualités organoleptiques.