

©LoïcLemahieu/AudreyMarcy
Le théâtre Gabrielle Dorziat à Épernay (inscrit au titre des monuments historiques) a accueilli 38 projections officielles, sélectionnées sur 128 films de 19 pays en compétition.
L’édition 2018 a confirmé son caractère international et a récompensé au palmarès des réalisations venues du Chili, de la Chine, d’Espagne, des Etats-Unis, de France, de Grande-Bretagne, d’Italie et du Liban. Consulter le palmarès 2018

Itinérant depuis sa création, Œnovidéo a, à l’invitation du Comité Champagne et de la Ville d’Epernay, fêté son quart de siècle au rythme des bulles qui caractérisent la région.

En simultanée avec le festival, la 13ème exposition Terroir d’Images a été présentée à Reims (et jusqu’au 13 juillet 2018), à la Maison Diocésaine Saint Sixte sous le thème « Biodiversité : du jour naissant au clair de lune - Dans les vignes et alentours ». Plus de 100 photos ont été sélectionnées parmi 1500 photos de 15 pays en compétition. Le grand prix sera connu lors de la cérémonie officielle de remise des prix qui aura lieu le mercredi 17 octobre 2018 au Palais du Luxembourg, à Paris.
Le changement climatique et la durabilité : thème central des films proposés
La chargée de presse de l’OIV, Daniela Costa, s’est réjouie de la qualité de cette édition, marquée par une préoccupation commune dans tous les films présentés : le changement climatique et la durabilité.
Il s’agit d’une problématique prioritaire pour l’OIV, comme l’atteste la présence de la promotion d’une viticulture durable au sein d’un des cinq axes établis pour le Plan stratégique 2015-2019 de l’Organisation. L’OIV a, d’ailleurs, décidé en 2015 de restructurer ses groupes de travail au travers de la création d’un groupe multidisciplinaire et horizontal, le groupe ENVIRO, consacré au thème : « Développement durable et changement climatique ».
Savoir plus sur les travaux de l’OIV à propos de développement durable et changement climatique :


C’est une brésilienne qui succède pour 3 ans à l’allemande Monika Christmann à la Présidence de l’Organisation internationale de la vigne et du vin.
Régina Vanderlinde, qui est professeure de biotechnologie à l’Université de Caxias do Sul 2011 a été élue par les Etats membres de l’OIV pour un mandat de 3 ans afin de présider les différents organes de l’Organisation.
Docteure en sciences biologiques – option œnologie-ampélologie de l’Université de Bordeaux, elle est depuis de nombreuses années membre de la délégation de son pays à l’OIV où elle était secrétaire scientifique de la sous-commission des méthodes d’analyses.
Elle s’est félicitée que la viticulture de l’Amérique du sud soit ainsi reconnue par la grande famille de l’OIV et s’est réjouie d’être la troisième femme à présider, consécutivement, l’Organisation.
Voici une petite vidéo où la nouvelle présidente a manifesté son remerciement aux états-membres et ses futurs objectifs à la présidence de l'OIV :
Lors de cette Assemblée Générale, les présidents des organes scientifiques ont également été élus pour 3 ans :
Commission I Viticulture
Vittorino NOVELLO (Italie) succède à Benjamin BOIS (France)
Commission II Œnologie
Dominique TUSSEAU (France) succède à Luigi MOIO (Italie)
Commission III Droit et Economie
Dimitar ANDREEVSKI (Bulgarie) succède à Tony BATTAGLENE (Australie)
Commission IV Sécurité et Santé
Gheorghe ARPENTIN (Moldavie) succède à Nuria GARCIA TEJEDOR (Espagne)
Sous-commission des Méthodes d’Analyses
Markus HERDERICH (Australie) succède à Ondrej MIKES (République Tchèque)
Sous-commission Produits non fermentés, raisins de table et raisins secs
Alejandro MARIANETTI (Argentine) succède à Luis PERES DE SOUSA (Portugal)

A l'occasion de la 16ème Assemblée Générale de l'OIV qui s'est tenue à Punta del Este (Uruguay), les 47 Etats membres de l’OIV ont procédé à l’élection du prochain directeur général de l’OIV pour le mandat 2019-2023.
C’est Pau Roca Blasco (Espagne), actuel secrétaire général de la Fédération espagnole du vin qui a été désigné pour devenir le 10ème directeur générale de l’Organisation et la mener vers son centenaire.
Il a indiqué qu’il s’attellerait rapidement à l’élaboration du futur plan stratégique de l’OIV (2020-2024) en s’appuyant sur les compétences reconnues des experts de l’OIV qu’il connait particulièrement bien pour avoir été membre de la délégation de son pays à l’OIV depuis 1996 et président du groupe d’experts « Droit et Information du Consommateur ».


En marge de la 41ème session de la Commission du Codex alimentarius, l’OIV a participé à une table ronde des organisations intergouvernementales sur les questions liées à l'authenticité et l’identité des produits alimentaires.
Au cours de cette séance modérée par Carlos Laorden d'El País, les participants ont souligné la nécessité de définir une terminologie commune et de prendre des mesures pour atténuer les risques de falsifications et de tromperie du consommateur.
L’amélioration des systèmes de traçabilité et l’adoption de nouvelles technologies et le développement de nouveaux systèmes électroniques peuvent constituer des éléments importants dans la lutte contre la contrefaçon.
Les normes OIV
Jean-Claude Ruf, coordinateur scientifique de l’OIV a souligné qu’il existait des défis spécifiques au secteur vitivinicole où les pratiques frauduleuses peuvent le plus souvent conduire à une altération de la qualité et de l’authenticité des produits plutôt qu’à des problèmes de sécurité sanitaire.
Au niveau de l’OIV, cette garantie de l’authenticité et de l’identité se traduit par l’adoption de normes notamment sur:
- La définition des produits.
- Les pratiques œnologiques. celles-ci doivent en particulier prendre en compte la sécurité du consommateur, ne pas modifier significativement les qualités d’origine du raisin et du vin et ne pas tromper le consommateur.
- Les règles d’étiquetage.
- La mise en place de normes de traçabilité.
- La mise en place de normes analytiques afin de contrôler cette traçabilité et cette origine.

Tous ces éléments n’excluent pas une possible contrefaçon. Les vins ou spiritueux à base de vins à forte valeur ajoutée sont plus sensibles à la contrefaçon, d’où la nécessité de mettre en place certains systèmes d’identification du contenant mais aussi d’assurer une formation des consommateurs appropriée.
Si les normes de l’OIV ont pour objet d’améliorer la qualité et de maintenir les caractéristiques naturelles et essentielles du vin, elles sont au demeurant indispensables pour éviter les barrières techniques aux échanges dans un marché de plus en plus globalisé (43% du vin consommé a franchi au moins une frontière).
En conclusion, Jean-Claude Ruf s’est félicité de la qualité des relations entre l’OIV et le Codex Alimentarius (l’OIV a un statut d’observateur) et a rappelé que le Codex pouvait s’appuyer sur l’OIV en tant qu’organisation intergouvernementale technique et scientifique de référence dans le domaine vitivinicole.

Cette conférence a été une excellente occasion d'avoir une vue d'ensemble des progrès réalisés dans les stratégies de reproduction et dans tous les domaines scientifiques liés directement ou indirectement à la sélection de la vigne.

Avec plus de 70 conférenciers, 330 participants et 26 pays représentés provenant de 5 continents, le GBG2018 placée sous le patronage de l’OIV, a permis de couvrir plusieurs thématiques telles que : le maintien et l'extension des ressources génétiques, la caractérisation génétique, phénotypique et physiologique des populations de vigne, ainsi que la caractérisation fonctionnelle des gènes impliqués dans le contrôle du développement, de la maturation et de la composition des baies et dans l'adaptation au stress biotique et abiotique.
La représentation de l’OIV a été assurée par le chef de l’unité Viticulture, Alejandro Fuentes Espinoza, qui a pu rencontrer plusieurs experts dans ces domaines et présenter le rôle de l’OIV et les travaux en cours au sein du groupe d’experts de l’OIV, Ressources Génétiques et Sélection de la Vigne (GENET). L’OIV, organisation à caractère scientifique et technique, travaille depuis plusieurs années sur la caractérisation et l’évaluation des principes et des méthodes de production et de sélection durable des ressources génétiques de la vigne. Il s’agit d’un axe stratégique important afin de pouvoir apporter des réponses appropriées au secteur vitivinicole.
Toutes les thématiques abordées pendant la conférence ont donné lieu à un important échange de données et d’informations qui sont au cœur des enjeux de la viticulture de demain en termes de durabilité.