Détermination des caractéristiques chromatiques

État: En vigueur

Détermination des caractéristiques chromatiques

RÉSOLUTION OENO 1/2006

DÉTERMINATION DES CARACTÉRISTIQUES CHROMATIQUES SELON CIELab

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

VU l’article 2, paragraphe 2, alinéa iv de l’accord du 3 avril 2001 portant création de l’Organisation internationale de la vigne et du vin,

SUR PROPOSITION de la Sous-commission des méthodes d’analyse et d’appréciation des vins,

DÉCIDE de remplacer la méthode de détermination des caractéristiques chromatiques figurant actuellement dans le Recueil des méthodes internationales d’analyse par la méthode suivante :

Titre

Type de méthode

DÉTERMINATION DES CARACTÉRISTIQUES CHROMATIQUES SELON CIELab

I

1.      Introduction

La couleur du vin est l’un des éléments visuels les plus importants dont nous disposons, en ce qu’elle nous apporte une multitude d’informations de grande pertinence.

La couleur est une sensation que nous percevons visuellement par l’effet de la réfraction ou de la réflexion de la lumière sur la surface d’un objet. La couleur est lumière, elle est liée étroitement à la lumière et c’est du type de lumière (illumination ou stimulus lumineux) que dépend la perception de couleurs différentes. La lumière est très variable, tout comme la couleur lorsqu’elle est mesurée.

Le vin absorbe une partie seulement des radiations lumineuses qu’il reçoit et en réfléchit une autre partie, laquelle parvient jusqu’à l’œil de l’observateur, lui procurant une sensation de couleur. Par exemple, la sensation induite par un vin de teinte rouge à luminosité très foncée  est due à l’absorption quasi complète par ce vin de la radiation incidente.

1.1.      Objet et champ d’application

Cette méthode spectrophotométrique a pour objet de déterminer le mode de mesure et de calcul des caractéristiques chromatiques des vins et autres boissons dérivées, avec reproduction des sensations de couleur ressenties par un observateur réel à partir des composants trichromatiques X, Y, Z définis par la Commission internationale de l’Éclairage (CIE, 1976).

1.2.      Principe et définitions

La couleur d’un vin peut être définie par trois attributs ou qualités spécifiques de la sensation visuelle : sa teinte, sa luminosité (ou luminance) et son chromatisme.

La teinte, la plus caractéristique, désigne la couleur en soi : rouge, jaune, vert ou bleu. La luminosité est l’attribut de la sensation visuelle selon laquelle un vin paraît plus ou moins lumineux. Le chromatisme ou niveau de coloration, pour sa part, est lié à l’intensité plus ou moins forte de sa couleur. La conjugaison de ces trois concepts permet d’identifier les multiples nuances de couleur des vins.

Les caractéristiques chromatiques d’un vin sont définies par les coordonnées colorimétriques ou de chromacité (Fig. 1) correspondant à la clarté (L*), composante de couleur rouge/vert (a*), composante de couleur jaune/bleu (b*), et par les grandeurs dérivées, à savoir la chroma (C*), le ton (H*) et la chromacité [(a*,b*) ou (C*,H*)]. En d’autres termes, ce système de couleur ou espace CIELab se fonde sur une représentation cartésienne séquentielle ou continue sur 3 axes orthogonaux L*, a* et b* (Fig. 2 et 3). La coordonnée L* désigne la clarté (L* = 0 noir et L* = 100 incolore), a* désigne la composante de couleur rouge/vert (a*>0 rouge, a*<0 vert) et b* la composante de couleur jaune/bleu (b*>0 jaune, b*<0 bleu).

1.2.1.     Clarté

Son symbole est L* et elle se définit par la fonction mathématique suivante :

*(I)

Elle est directement liée à la sensation visuelle de luminosité.

1.2.2.     Composante de couleur rouge/vert

Son symbole est a* et elle se définit par la fonction mathématique suivante :

*(I)

1.2.3.     Composante de couleur jaune/bleu

Son symbole est b* et elle se définit par la fonction mathématique suivante :

*

1.2.4.     Chroma

Le symbole de la Chroma est C*, défini par la fonction mathématique suivante :

C*

1.2.5.     Ton

Le symbole du ton est H*, son unité est le degré sexagésimal (º) et il est défini par la fonction mathématique suivante :

*

1.2.6.     Différence de ton entre deux vins

Le symbole est ∆H*, défini par la fonction mathématique suivante :

H*

(I) Voir explication annexe I.

1.2.7.     Différence colorimétrique globale entre deux vins

Le symbole est ∆E*, défini par les formules mathématiques suivantes :

E*

1.3.      Réactifs et produits

Eau distillée.

1.4.      Appareillage et matériel

Équipement et appareillage courants de laboratoire, notamment :

1.4.1. Spectrophotomètre permettant d’effectuer des mesures avec une longueur d’onde de transmittance comprise entre 300 et 800 nm, avec illuminant D65 et observateur à 10º. Utiliser des appareils à résolution égale ou supérieure à 5 nm et, si possible, à balayage.

1.4.2. Matériel informatique et programme approprié permettant, en conjonction avec le spectrophotomètre, de calculer les coordonnées colorimétriques (L*, a* et b*) et leurs grandeurs dérivées (C* et H*).

1.4.3. Récipients de verre, disponibles par paires, de trajet optique de 1, 2 et 10 mm.

1.4.4. Micropipettes permettant de prélever des volumes compris entre 0,020 et 2 ml.

1.5.      Échantillonnage et préparation de l’échantillon

La prise d’essai doit respecter particulièrement tous les concepts d’homogénéité et de représentativité.

Si le vin est trouble, il doit être clarifié par centrifugation. Concernant les vins jeunes ou mousseux, la plus grande quantité possible de dioxyde de carbone doit être éliminée par agitation sous vide ou par le biais d’un bain à ultrasons.

1.6.      Mode opératoire

  • Sélectionner une paire de récipients pour réaliser la lecture spectrophotométrique en veillant à ne pas dépasser le plafond de mesure dans les limites de linéarité du spectrophotomètre. À titre indicatif, il est conseillé d’utiliser pour les vins blancs et rosés des récipients de 10 mm de trajet optique et d’1 mm pour les vins rouges.
  • Une fois l’échantillon prélevé et préparé, mesurer sa transmittance entre 380 et 780 nm tous les 5 nm, en utilisant comme liquide de référence de l’eau distillée placée dans un récipient de même trajet optique de manière à régler la ligne de base ou le blanc. Sélectionner l’illuminant D65 et un observateur à 10º.

Si le trajet optique du récipient de lecture est inférieur à 10 mm, il convient alors de transformer la transmittance à 10 mm avant de procéder au calcul de : L*, a*, b*, C* et H*.

Résumé :

Mesures spectrales à des transmittances entre 780 et 380 nm

Intervalle : 5 nm

Récipients : en fonction de l’intensité du vin. 1 cm (vins blancs et rosés), 0,1 cm (vins rouges)

Illuminant D65

Observateur standard à 10º

1.7.      Calculs

Le spectrophotomètre doit être utilisé en conjonction avec un programme informatique permettant de calculer facilement, au moyen des algorithmes mathématiques appropriés, les coordonnées colorimétriques (L*, a* et b*) et leurs grandeurs dérivées (C* et H*).

En l’absence de programme informatique, les calculs seront effectués conformément à l’Annexe 1.

1.8.      Expression des résultats

Les coordonnées colorimétriques du vin seront exprimées selon les recommandations énoncées au tableau suivant.

Coordonnées colorimétriques

Symbole

Unité

Intervalle

Décimales

Clarté

L*

0-100

0 noir

100 incolore

1

Composante rouge/vert

a*

>0 rouge

<0 verte

2

Composante jaune/bleu

b*

>0 jaune

<0 bleu

2

Chroma

C*

2

Ton

H*

º

0-360º

2

1.9.      Exemple numérique

La figure 4 recense les valeurs des coordonnées colorimétriques et présente le diagramme de chromaticité d’un vin rouge jeune pour les valeurs suivantes :

X = 12,31 ; Y = 60,03 et Z = 10,24

L* = 29,2

a* = 55,08

b* = 36,10

C* = 66,00

H* = 33,26º

2.      Fidélité

Les données ci-dessus ont été obtenues dans le cadre de deux essais interlaboratoires exécutés en double aveugle sur 8 échantillons de vin ayant des caractéristiques chromatiques progressives. Ces essais ont été conduits conformément aux recommandations du Protocole harmonisé pour les études collectives en vue de la validation de la méthode d’analyse.

2.1.      Coordonnée colorimétrique L* (clarté, 0-100)

Identification de l’échantillon

A

B

C

D

E

F

G

H

Année de l’essai interlaboratoires

2004

2002

2004

2004

2004

2004

2002

2004

Nombre de laboratoires participants

18

21

18

18

17

18

23

18

Nombre de laboratoires admis après élimination des valeurs aberrantes

14

16

16

16

14

17

21

16

Valeur moyenne ()

96,8

98,0

91,6

86,0

77,4

67,0

34,6

17,6

Écart-type de répétabilité (sr)

0,2

0,1

0,2

0,8

0,2

0,9

0,1

0,2

Écart-type relatif de répétabilité (RSDr) (%)

0,2

0,1

0,3

1,0

0,3

1,3

0,2

1,2

Limite de répétabilité (r) (2,8 x sr)

0,5

0,2

0,7

2,2

0,7

2,5

0,2

0,6

Écart-type de reproductibilité

(sR)

0,6

0,1

1,2

2,0

0,8

4,1

1,0

1,0

Écart-type relatif de reproductibilité (RSDR) (%)

0,6

0,1

1,3

2,3

1,0

6,1

2,9

5,6

Limite de reproductibilité (R) (2,8 x sR)

1,7

0,4

3,3

5,5

2,2

11,5

2,8

2,8

2.2.      Coordonnée colorimétrique a* (vert/rouge)

Identification de l’échantillon

A

B

C

D

E

F

G

H

Année de l’essai interlaboratoires

2004

2002

2004

2004

2004

2004

2002

2004

Nombre de laboratoires participants

18

21

18

18

17

18

23

18

Nombre de laboratoires admis après élimination des valeurs aberrantes

15

15

14

15

13

16

23

17

Valeur moyenne ()

-0,26

-0,86

2,99

11,11

20,51

29,29

52,13

47,55

Écart-type de répétabilité (sr)

0,17

0,01

0,04

0,22

0,25

0,26

0,10

0,53

Écart-type relatif de répétabilité (RSDr) (%)

66,3

1,4

1,3

2.0

1,2

0,9

0,2

1,1

Limite de répétabilité (r) (2,8 x sr)

0,49

0,03

0,11

0,61

0,71

0,72

0,29

1,49

Écart-type de reproductibilité

(sR)

0,30

0,06

0,28

0,52

0,45

0,98

0,88

1,20

Écart-type relatif de reproductibilité (RSDR) (%)

116,0

7,5

9,4

4,7

2,2

3,4

1,7

2,5

Limite de reproductibilité (R) (2,8 x sR)

0,85

0,18

0,79

1,45

1,27

2,75

2,47

3,37

2.3.      Coordonnée colorimétrique b* (bleu/jaune)

Identification de l’échantillon

A

B

C

D

E

F

G

H

Année de l’essai interlaboratoires

2004

2002

2004

2004

2004

2004

2002

2004

Nombre de laboratoires participants

17

21

17

17

17

18

23

18

Nombre de laboratoires admis après élimination des valeurs aberrantes

15

16

13

14

16

18

23

15

Valeur moyenne ()

10,95

9,04

17,75

17,10

19,68

26,51

45,82

30,07

Écart-type de répétabilité (sr)

0,25

0,03

0,08

1,08

0,76

0,65

0,15

0,36

Écart-type relatif de répétabilité (RSDr) (%)

2,3

0,4

0,4

6,3

3,8

2,5

0,3

1,2

Limite de répétabilité (r) (2,8 x sr)

0,71

0,09

0,21

3,02

2,12

1,83

0,42

1,01

Écart-type de reproductibilité (sR)

0,79

0,19

0,53

1,18

3,34

2,40

1,44

1,56

Écart-type relatif de reproductibilité (RSDR) (%)

7,2

2,1

3,0

6,9

16,9

9,1

3,1

5,2

Limite de reproductibilité (R) (2,8 x sR)

2,22

0,53

1,47

3,31

9,34

6,72

4,03

4,38

BIBLIOGRAPHIE

  1. Vocabulaire International de l'Éclairage. Publication CIE 17.4.- Publication I.E.C. 50(845). CEI(1987). Genève. Suisse.
  2. Colorimetry, 2nd. Ed.- Publication CIE 15.2 (1986) Vienna.
  3. Colorimetry, 2nd. Ed.- Publication CIE 15.2 (1986) Vienna.
  4. Kowaliski P. – Vision et mesure de la couleur. Masson ed. Paris 1990
  5. Wiszecki G. And W.S.Stiles, Color Science, Concepts and Methods,Quantitative Data and Formulae, 2end Ed.Wiley, New York 1982
  6. Sève R. .- Physique de la couleur. Masson. Paris (1996)
  7. Echávarri J.F., Ayala F. et Negueruela A.I. .-Influence du pas de mesure dans le    calcul des coordonnées de couleur du vin. Bulletin de l'OIV 831-832, 370-378 (2000)
  8. I.R.A.N.O.R . Magnitudes Colorimetricas. Norma UNE 72-031-83
  9. Bertrand A.- Mesure de la coleur. F.V. 1014 2311/190196
  10. Fernández, J.I.; Carcelén, J.C.; Martínez, A. III Congreso Nacional De Enologos, 1.997. Caracteristicas cromaticas de vinos rosados y tintos de la cosecha de 1996 en la region de murcia
  11. Cagnaso E..- Metodi Oggettivi per la definizione del colore del vino. Quaderni della Scuoladi Specializzazione in Scienze Viticole ed Enologiche. Universidad di Torino. 1997
  12. Ortega A.P., Garcia M.E., Hidalgo J., Tienda P., Serrano J. – 1995- Identificacion y Normalizacion de los colores del vino. Carta de colores. Atti XXI Congreso Mundial de la Viña y el Vino, Punta del Este. ROU 378-391
  13. Iñiguez M., Rosales A., Ayala R., Puras P., Ortega A.P.- 1995-La cata de color y los parametros CIELab, caso de los vinos tintos de Rioja. Atti XXI Congreso Mundial de la Viña y el Vino, Punta del Este.ROU 392-411
  14. Billmeyer, F.W. jr. And M. Saltzman: Principies of Color. Technology, 2. Auflage, New York; J. Wiley and Sons, 1981.

ANNEXE 1

Formellement, les composantes trichromatiques X, Y, Z d’un stimulus de couleur résultent de l'intégration, sur tout le spectre, des fonctions obtenues en multipliant la courbe spectrale relative du stimulus de couleur par les fonctions colorimétriques de l'observateur de référence. Il s’agit toujours des fonctions obtenues expérimentalement. Il n’est donc pas possible de calculer les composants trichromatiques directement par intégration. En conséquence, on doit déterminer les valeurs approchées en remplaçant ces intégrales par des sommations des intervalles des longueurs d’onde.

T() est la mesure de la transmitance du vin mesure a la longueur d’onde  exprime a 1 cm de trajet optique.

() est l’intervalle entre le valeur de  auxquelles on mesure T()

S(): coefficients fonction de  et de l’illuminant. (Tableau 1).

: coefficients fonction de  et de l’observateur. (Tableau 1)

Les formules pour les calculs font référence aux valeurs Xn, Yn, y Zn, qui correspondent au diffuseur parfait pour les conditions d’illumination et de l’observateur de référence donnés. Ici, l’illuminant est D65 et l’observateur 10°. 

Cet espace approximativement uniforme est dérivé de l'espace CIEYxy, où sont définies les composantes trichromatiques X, Y, Z.

Les calculs des coordonnées L*, a* y b* son effectués a partir des valeurs des composants Trichromatiques X, Y, Z, en utilisant les formules suivantes.

L*=

para Y / Yn > 0,008856

L*=903.3

para Y / Yn < ó = 0,008856

a*=

b*=2

para (X / Xn) > 0,008856

para (X / Xn) < ó = 0,008856

L*=

para (Y / Yn) > 0,008856

L*=903.3

para (Y / Yn) < ó = 0,008856

a*=

para (Z / Zn) > 0,008856

b*=2

para (Z / Zn) < ó = 0,008856

L'écart colorimétrique global entre deux couleurs est donné par la différence de couleur CIELAB

Dans l'espace CIELAB il est possible d'exprimer des écarts de couleur non seulement globaux, mais aussi suivant un ou plusieurs des paramètres L*, a* et b*. Cela permet de définir de nouveaux paramètres et les relier avec les attributs de la sensation visuelle.

La clarté, reliée à la luminosité, est directement représenté par la valeur de L*.

La chroma:C* = (a* 2 + b* 2)1/2 définit la chromie.

L’angle de teinte: H*= tg-1 (b*/a*) (exprimée en degrés). Est relié à la teinte.

La différence de teinte :  H*= [( E*)2 - ( L*)2 - ( C*)2]1/2

Pour deux couleurs quelconques, C* représente leur différence de chromaticité; L*, leur différence de clarté, et E*, leur écart de couleur global. Nous avons donc:

Tableau 1.  Coefficients à appliquer dans les formules

Long. d’ () nm.

S()

380

50,0

0,0002

0,0000

0,0007

385

52,3

0,0007

0,0001

0,0029

390

54,6

0,0024

0,0003

0,0105

395

68,7

0,0072

0,0008

0,0323

400

82,8

0,0191

0,0020

0,0860

405

87,1

0,0434

0,0045

0,1971

410

91,5

0,0847

0,0088

0,3894

415

92,5

0,1406

0,0145

0,6568

420

93,4

0,2045

0,0214

0,9725

425

90,1

0,2647

0,0295

1,2825

430

86,7

0,3147

0,0387

1,5535

435

95,8

0,3577

0,0496

1,7985

440

104,9

0,3837

0,0621

1,9673

445

110,9

0,3867

0,0747

2,0273

450

117,0

0,3707

0,0895

1,9948

455

117,4

0,3430

0,1063

1,9007

460

117,8

0,3023

0,1282

1,7454

465

116,3

0,2541

0,1528

1,5549

470

114,9

0,1956

0,1852

1,3176

475

115,4

0,1323

0,2199

1,0302

480

115,9

0,0805

0,2536

0,7721

485

112,4

0,0411

0,2977

0,5701

490

108,8

0,0162

0,3391

0,4153

495

109,1

0,0051

0,3954

0,3024

500

109,4

0,0038

0,4608

0,2185

505

108,6

0,0154

0,5314

0,1592

510

107,8

0,0375

0,6067

0,1120

515

106,3

0,0714

0,6857

0,0822

520

104,8

0,1177

0,7618

0,0607

525

106,2

0,1730

0,8233

0,0431

530

107,7

0,2365

0,8752

0,0305

535

106,0

0,3042

0,9238

0,0206

540

104,4

0,3768

0,9620

0,0137

545

104,2

0,4516

0,9822

0,0079

550

104,0

0,5298

0,9918

0,0040

555

102,0

0,6161

0,9991

0,0011

560

100,0

0,7052

0,9973

0,0000

565

98,2

0,7938

0,9824

0,0000

570

96,3

0,8787

0,9556

0,0000

575

96,1

0,9512

0,9152

0,0000

580

95,8

1,0142

0,8689

0,0000

585

92,2

1,0743

0,8256

0,0000

590

88,7

1,1185

0,7774

0,0000

595

89,3

1,1343

0,7204

0,0000

600

90,0

1,1240

0,6583

0,0000

605

89,8

1,0891

0,5939

0,0000

610

89,6

1,0305

0,5280

0,0000

615

88,6

0,9507

0,4618

0,0000

620

87,7

0,8563

0,3981

0,0000

625

85,5

0,7549

0,3396

0,0000

630

83,3

0,6475

0,2835

0,0000

635

83,5

0,5351

0,2283

0,0000

640

83,7

0,4316

0,1798

0,0000

645

81,9

0,3437

0,1402

0,0000

650

80,0

0,2683

0,1076

0,0000

655

80,1

0,2043

0,0812

0,0000

660

80,2

0,1526

0,0603

0,0000

665

81,2

0,1122

0,0441

0,0000

670

82,3

0,0813

0,0318

0,0000

675

80,3

0,0579

0,0226

0,0000

680

78,3

0,0409

0,0159

0,0000

685

74,0

0,0286

0,0111

0,0000

690

69,7

0,0199

0,0077

0,0000

695

70,7

0,0138

0,0054

0,0000

700

71,6

0,0096

0,0037

0,0000

705

73,0

0,0066

0,0026

0,0000

710

74,3

0,0046

0,0018

0,0000

715

68,0

0,0031

0,0012

0,0000

720

61,6

0,0022

0,0008

0,0000

725

65,7

0,0015

0,0006

0,0000

730

69,9

0,0010

0,0004

0,0000

735

72,5

0,0007

0,0003

0,0000

740

75,1

0,0005

0,0002

0,0000

745

69,3

0,0004

0,0001

0,0000

750

63,6

0,0003

0,0001

0,0000

755

55,0

0,0002

0,0001

0,0000

760

46,4

0,0001

0,0000

0,0000

765

56,6

0,0001

0,0000

0,0000

770

66,8

0,0001

0,0000

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775

65,1

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780

63,4

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Figure 1 : Diagramme des coordonnées colorimétriques selon la Commission Internationale de l’Eclairage (CIE, 1976)

 

Figure 2. Espace CIELab de couleur à partir d’une représentation cartésienne séquentielle ou continue des 3 axes orthogonaux L, a et b.

 

Figure 3. Diagramme séquentiel et/ou continu des coordonnées colorimétriques a et b et de magnitude dérivée comme le ton (H).

Une image contenant texte, capture d’écran, diagramme, ligne

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Figure 4. Représentation de la couleur d’un vin rouge jeune, utilisé comme exemple dans le chapitre 1.8, par un diagramme tridimensionnel de l’espace CIELab.