
Répondant à l’invitation du président de l’AREV, Sergio Chiamparino, Jean-Marie Aurand est intervenu dans le cadre d’une table ronde consacrée à « la viticulture européenne face au marché international».
Le directeur général s’est, à cette occasion, réjoui de la signature de la convention entre l’OIV et l’AREV (observateur à l’OIV) qui concrétise une nouvelle dynamique de collaboration et a souhaité que des représentants de l’AREV puissent participer activement aux travaux de l’OIV conduits dans les différentes commissions.
L’AREV regroupe 70 régions vitivinicoles européennes. Elle a pour objet de promouvoir les intérêts communs des régions viticoles dans l’économie européenne et mondiale.

Après avoir rappelé les évolutions récentes de la viticulture bulgare et indiqué le positionnement stratégique géographique de la Bulgarie, Mme Taneva a assuré Jean-Marie Aurand du soutien du Ministère et de l’Agence nationale de la vigne et du vin pour l’organisation du Congrès et de l’Assemblée générale de l’OIV.
Le Directeur général de l’OIV a remercié Mme Taneva de cette proposition et précisé qu’elle sera soumise à la décision du Comité exécutif du 16 avril prochain.


Au cours de ce déplacement très bien organisé par le Ministère indien des affaires extérieures, Jean-Marie Aurand a rencontré à Delhi les responsables des différents départements ministériels et institutions compétentes : Ministère des affaires extérieures, Ministère de l’agriculture, Ministère des industries agro-alimentaires, Ministère du commerce.
Le directeur général a présenté les différentes activités de l’OIV et souhaité que la participation des experts indiens aux différents travaux de l’OIV puisse être renforcée.


Cette volonté a été largement partagée par les divers interlocuteurs dans un contexte où l’Inde affiche ses ambitions en matière de développement du secteur vitivinicole, non seulement pour la production de raisins de table et raisins secs, mais aussi pour le vin.
Au cours d’une rencontre avec le Président de l’Autorité de normalisation et de sécurité alimentaire, Jean-Marie Aurand a souligné l’importance qui s’attache à l’harmonisation internationale des standards et des pratiques œnologiques afin d’améliorer les conditions de production et de commercialisation des vins. L’action de l’OIV est au cœur de ces préoccupations au travers notamment le code des pratiques œnologiques sur la base duquel de nombreuses réglementations nationales et internationales sont basées.

Les contacts à Dehli ont été suivis d’une rencontre avec le Directeur de Centre national de recherche sur les raisins, à Pune, d’une entrevue avec les représentants de l’Association indienne des producteurs de vins et d’une visite des vignobles du groupe Sula à Nashik, principale entreprise du secteur vitivinicole.

L’Inde compte un vignoble de 120 000 ha dédié à 90% à la production des raisins de table et raisins secs. L’Inde fait partie du top 5 des producteurs mondiaux de raisins de table qu’elle exporte largement vers les marchés occidentaux et du Moyen-Orient- Cette production qui arrive à contre-saison est très bien valorisée.

La production de vin se développe régulièrement, portée par une croissance de la consommation. Elle a atteint 175 000 hl en 2014 et doublé en 10 ans.
La consommation a été décuplée avec une forte progression depuis 2007 (19 000 hl en 2007 – 190 000 hl en 2014).

Pour cette session, la Présidente de l’OIV Prof Dr. Monika Christmann conduisait la délégation de l’OIV comprenant également le coordinateur scientifique de l’OIV Dr Jean Claude Ruf.
Parmi les différents points de l’ordre du jour, un point particulier concernait les additifs alimentaires et leurs dispositions dans la catégorie d’aliments 14.2.3 (Vins) et ses sous-catégories.
Le vin de raisins fait partie de l’annexe 3 pour lequel les additifs qui sont reconnus pour une utilisation dans la catégorie vins de raisins et les sous-catégories doivent être évalués au cas par cas.
En 2015, le Comité a convenu d’établir un groupe de travail électronique pour étudier les raisons séparant les membres favorables à répertorier les additifs avec les limites maximales numériques par rapport aux Bonnes pratiques de fabrications (BPF), dans le but de proposer une approche commune. Quatre sujets de préoccupation sur l’emploi des additifs dans les vins ont été définis: l’identité du vin, la stabilité du vin, l’applicabilité mondiale des limites et l’innovation dans le secteur vinicole.
Dans un esprit de compromis, il a été proposé une approche commune pour fixer la limite pour les additifs dans le vin aux BPF avec un renvoi aux organismes internationalement reconnus pour leur compétence à décrire les BPF relatives à ces additifs. Cependant, même si un grand nombre des membres propose de se référer à l’OIV aucun n’accord n’a été trouvé dans ce domaine.
Après de longues discussions et en l’absence d’accord, le Comité a approuvé la recommandation d'établir un groupe de travail électronique co-présidé par l’Union Européenne et l’Australie afin de développer un document de discussion pour la prochaine session regroupant les différentes recommandations et analyses vis-à-vis des possibles amendements à la norme générale du Codex sur les additifs alimentaires pour les vins de raisins.
En parallèle de ces discussions, la Présidente de l’OIV a pu nouer des contacts avec les représentants de nombreuses délégations ainsi qu’avec les représentants de la FAO et du JECFA ainsi qu’avec le Secrétariat du Codex Alimentarius.
[EN] OIV Comments on grape wine issue - CRD 19
[EN] OIV Statement in session - CRD 34


Pour assister à cette conférence de presse, les journalistes sont priés d’adresser un email avec leur nom et leurs coordonnées professionnelles à press@oiv.int
Date : lundi 18 avril 2016
Heure : 11h00
Lieu : Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), 18 rue d’Aguesseau, Paris 75008, Métro Madeleine ou Concorde [voir sur la carte]