Débourbage, embouteillage à chaud, traitement au sulfate de cuivre, filtration: Code International des pratiques oenologiques
RÉSOLUTION OENO 2/89
DÉBOURBAGE, EMBOUTEILLAGE À CHAUD, TRAITEMENT AU SULFATE DE CUIVRE, FILTRATION: CODE INTERNATIONAL DES PRATIQUES OENOLOGIQUES
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
AYANT PRIS CONNAISSANCE des travaux du groupe d’experts « Code international des pratiques œnologiques »,
DÉCIDE :
SUR PROPOSITION de la Commission II : Œnologie, d’introduire dans le dit « Code international », les définitions suivantes :
PARTIE II
Chapitre B — Moûts Débourbage
Définition :
Séparation, avant fermentation, du liquide plus ou moins clair et des matières solides en suspension dans le moût.
Objectifs :
- Éliminer les particules terreuses, causes de l’enrichissement en fer.
- Éliminer les particules organiques afin de réduire l’activité phénol-oxydasique. c) Réduire la flore microbienne indigène.
Prescriptions :
- On distingue :
- le débourbage statique par sédimentation spontanée ou facilitée au moyen d’adjuvants appropriés, consistant à laisser le moût pendant quelques heures dans une cuve, puis à séparer le dépôt par décantation ;
-
le débourbage dynamique par centrifugation ou filtration.
- pour éviter le départ de la fermentation, le moût peut préalablement être refroidi et/ou sulfité.
Recommandations de l’O.I.V. :
Procédé recommandé, notamment pour les vins blancs et pour les vins rosés obtenus par pressurage direct.
Chapitre C - VINS
Embouteillage à chaud
Définition :
Mise en bouteilles du vin préchauffé.
Objectif :
Obtenir la stabilité biologique du vin en bouteilles.
Prescriptions :
- Le chauffage doit être suffisant pour que toute activité ultérieure des microorganismes dans la bouteille soit supprimée.
- Le chauffage ne doit provoquer aucune altération d’aspect, de couleur, d’odeur ou de goût dans le vin.
Recommandation de l’O.I.V. :
Procédé admis.
PARTIE II Chapitre C – Vins
Traitement au sulfate de cuivre
Définition :
Addition au vin de sulfate de cuivre pentahydraté (,
).
Objectif :
Enlever le mauvais goût et l’odeur dus à l’hydrogène sulfuré et, éventuellement, à ses dérivés.
Prescriptions :
- Le sulfate de cuivre utilisé doit répondre aux prescriptions du Codex oenologique international.
- La dose de sulfate de cuivre pentahydraté nécessaire pour répondre à l’objectif visé doit être déterminée par un essai préalable. Elle ne doit pas dépasser 1,0 g/hl.
- Le précité cuivrique colloïdal formé doit être éliminé du vin.
- Après le traitement, la teneur en cuivre du vin doit être contrôlée et ramenée à une teneur égale ou inférieure à 1 mg/1, conformément au Recueil international des méthodes d’analyses des vins et des moûts (annexe C) par un traitement approprié.
Recommandation de l’O.I.V. :
Traitement toléré.