Méthode d'anhydride carbonique et monographie d'alcool viticole et d'alcool rectifié alimentaire

État: En vigueur

Méthode d'anhydride carbonique et monographie d'alcool viticole et d'alcool rectifié alimentaire

RÉSOLUTION C 6/77-OEN

MÉTHODE D’ANHYDRIDE CARBONIQUE ET MONOGRAPHIE D’ALCOOL VITICOLE ET D’ALCOOL RÉCTIFIÉ ALIMENTAIRE

LE CONGRÈS,

VU l’article 5, alinéa 4, de la « Convention internationale d’unification des méthodes

d ’analyse et d ’appréciation des vins » du 13 octobre 1954,

SUR PROPOSITION de la Sous-Commission conventionnelle d’unification des méthodes d’analyse et d’appréciation des vins,

DÉCIDE :

  1. De compléter I’A nnexe A de la Convention ainsi qu’il suit :

Anhydride carbonique : remplacer la méthode usuelle décrite par la méthode basée sur la mesure de la surpression du gaz carbonique après établissement de l’équilibre entre le vin et la phase gazeuse qui le surmonte;

  1. D’inclure dans le Codex ŒNOLOGIQUE INTERNATIONAL les monographies suivantes :

Alcool rectifié alimentaire

Définition. — Alcool neutre obtenu par distillation et rectification à partir de vin, de lie de vin ou des produits de la fermentation alcoolique de marc de raisin ou de raisins secs ou de toutes autres matières premières végétales agricoles.

Composition. — A la température de 20 °C, 100 volumes de cet alcool renferment

au moins 95 volumes d ’éthanol.

Remarque : les contrôles et essais décrits ci-dessous en caractères italiques ne sont pas obligatoires; ils ne sont à exécuter que sur demande.

Caractères. — Liquide incolore, limpide, complètement volatil, d’odeur pénétrante, de saveur brûlante. Il est inflammable et brûle sans fumée avec une flamme bleue.

II doit distiller en totalité entre 78 et 79 °C.

Solubilité : L'alcool neutre est miscible à l'eau en toutes proportions avec un dégagement de chaleur sensible et une contraction de volume. Il est miscible également avec l'acétone, le chloroforme, l'éther, le glycérol et un volume égal d'huile de ricin.

Caractérisation :

  • Chauffer légèrement dans un tube à essais un mélange de 1 ml d’alcool neutre, vingt gouttes d'acide sulfurique concentré (R ) et 0,10 g d'acétate de sodium (R x); il se dégage une odeur caractéristique d'acétate d ’éthyle.
  • Mélanger quelques gouttes d'alcool et 1 ml d'acide sulfurique concentré [(Æ|) ajouter quelques gouttes de solution de dichromate de potassium à 10 p. 100 (R x) ; le liquide devient vert et il se dégage une odeur d'acétaldéhyde.
  • Diluer 0,5 ml d'alcool avec 4,5 ml d'eau. Ajouter 1 ml de solution 1 N d'hydroxyde de sodium puis, lentement, 2 ml de solution d'iodure de potassium iodé (R x). Il se développe une odeur d'iodoforme, suivie de la formation d'un précipité jaune.

Essai :

  1. Aspect. — Prendre deux éprouvettes identiques en verre blanc d’environ 25 cm de hauteur, remplir l’une d’alcool, l’autre d’eau, cette dernière servant de témoin. Examiner les liquides suivant l’axe des cylindres; l’alcool ne devra pas présenter de coloration appréciable.

Dans une éprouvette ou dans un tube d’environ 250 mm de hauteur et 25 mm de diamètre, verser 40 ml d’alcool, les étendre avec 80 ml d’eau; le mélange ne devra présenter ni trouble, ni odeur, ni saveur étrangères.

  1. Matières odorantes étrangères : Laisser 10 ml d ’alcool s’évaporer spontaném ent sur une bande de papier à filtrer blanc; aucune odeur étrangère ne devra être perçue, ni au cours, ni en fin d’évaporation.
  2. Extrait sec ou résidu non volatil : Dans une capsule tarée de 25 ml, chauffée au bain-marie, évaporer peu à peu 100 ml d’alcool. Le résidu doit être inférieur à 1/10 mg.
  3. Métaux usuels et métaux lourds : Reprendre par 10 ml d’acide chlorhydrique dilué (R) le résidu éventuel, laissé par l’évaporation de 100 ml d’alcool lors de la détermination de Vextrait sec ; après chauffage de quelques minutes au bain-marie en vue d’activerladisso- lution de ce résidu, transvaser la solution acide dans un ballon jaugé de 25 ml, la capsule étant rincée à trois reprises avec 5 ml d’eau et le volume amené à 25 ml. Prélever 5 ml de cette solu­ tion dans un tube à essais. Ajouter 2,5 ml d’ammoniaque concentrée (R), 7,5 ml d’eau et 2 ml de solution d’acide sulfhydrique (R). La solution ne devra présenter ni précipité blanc, ni précipité noir, ni coloration brune ou tout au moins celle-ci ne devra pas être plus intense que celle prévue à la méthode générale page 114 (/ ppm).
  4. Cétones, isopropanol et butanol tertiaire : A 1 ml d’alcool, ajouter 3 ml d’eau et 10 ml de solution de sulfate mercurique (R), chauffer au bain-marie. Il ne devra pas se former de précipité dans les 3 minutes qui suivent.
  5. Temps de décoloration du permanganate (essai Barbet) : Dans une fiole, introduire 50 ml de l’échantillon d’alcool, ajouter 2 ml de la solution fraîchement préparée de per­ manganate de potassium à 0,20 g p. 1000 (R*), placer le récipient dans un bain d’eau à 15 °C et déclancher aussitôt jun chronomètre. Éviter pendant la durée de l’essai l’exposition directe de l’échantillon à la lumière naturelle ou artificielle.

Placer simultanément dans le bain d’eau à 15 °C, 50 ml de la solution de comparaison obtenue en mélangeant 3 ml de la solution de chlorure de cobalt à 5 p. 100 (R®), 4,2 ml de la solution de nitrate d’Uranyle à 4 p. 100 (R*) et en complétant à 50 ml avec de l’eau distillée, et comparer la couleur de l’essai à celle de la solution étalon. Arrêter le chrono­ mètre lorsqu’elles sont identiques. Noter le temps écoulé. Le temps de décoloration du permanganate devra être supéiieur ou égal à 20 minutes.

  1. Dérivés sulfurés : Introduire dans un tube à essai 1 ml environ de mercure puis 20 ml d’alcool. Agiter pendant 1 à 2 minutes. La surface du mercure doit demeurer brillante sans apparition d ’un voile noirâtre.
  2. Méthanol : Dosage colorimétrique :
  • Solution étalon : Dans un ballon jaugé de 50 ml, peser 5 g de méthanol et complé­ ter au trait avec de l’éthanol (exempt de méthanol).

Dans un ballon jaugé de 1 litre, placer 400 mg de la solution précédente (soit 0,5 ml) contenant 50 mg de méthanol, 250 ml d’alcool absolu (exempt de méthanol); compléter à 1000 avec de l’eau.

  • Technique de l’essai : Dans un ballon jaugé de 50 ml, placer ml d’alcool (A étant le degré alcoolique de l’alcool à essayer), porter au trait de jauge avec de l’eau. Dans un tube à essais, placer 1 ml de cet alcool dilué à 25 p. 100 vol., ajouter quatre gouttes d’acide phosphorique à 50 p. 100 (p /p) (R*), quatre gouttes de solution de per­manganate de potassium (R®) à 5 p. 100 (p/v), agiter et laisser au repos 10 minutes. Décolorer le permanganate par quelques gouttes (huit en général) de solution à 2 p. 100 (p /v) de métabisulfite de potassium (R), éviter tout excès. Ajouter 5 ml de solution sulfu- rique d’acide chromotropique (R*). Porter au bain-marie à 70° pendant 20 minutes. Il ne devra pas apparaître de coloration violette, ou cette coloration ne devra pas être plus intense que celle d’un témoin préparé selon la même technique et avec les mêmes réactifs, avec 1 ml de la solution étalon ci-dessus (teneur maximale en méthanol : 20 g [hl d'éthanol).

Dosage par chromatographie en phase gazeuse

Appareillage :

  • Chromatographe en phase gazeuse avec détecteur à ionisation de flamme.
  • Colonnes :
    • Carbowax 1540 enrobé à 10 p. 100 en poids sur du Chromosorb W, 60-80 mesh, dans une colonne en acier inoxydable de 7,5 mètres de long et de 1/8 de pouce de diamètre.
    • Carbowax 400 à 5 p. 100 et Hallcomid M. 18. OL à 1 p. 100 enrobés sur Chromo­ sorb W, 60-80 mesh, dans une colonne en acier inoxydable de 7,5 mètres de long et de 1/8 de pouce de diamètre.

Dans les deux cas, le Chromosorb W est préalablement activé par chauffage à l’étuve à 750-800 °C pendant 4 heures.

D’autres types de colonnes peuvent également permettre une bonne séparation.

Technique de l'essai :

  • Préparer une solution hydroalcoolique à 1 gramme par litre de l’étalon interne (méthyl-4-pentanol-2) dans l’alcool à 50 p. 100 vol.
  • Préparer la solution à doser en ajoutant 5 millilitres de cette solution à 50 millilitres de l’alcool réduit à 50 p. 100 vol.
  • Préparer une solution étalon de méthanol à 100 milligrammes par litre d’alcool à 50 p. 100 vol. Ajouter 5 millilitres de solution d’étalon interne à 50 millilitres de cette solution.
  • Injecter dans le chromatographe 2 microlitres de la solution à doser et de la solution de référence, additionnées de l’étalon interne.
  • La température du four est de 90 °C et le débit du gaz vecteur de 25 millilitres par minute; ces informations sont données à titre d’exemple.

Soit :

S :la surface du pic du méthanol dans la solution de référence,

Sx :la surface du pic du méthanol dans la solution à doser,

i : la surface du pic de l’étalon interne dans la solution à doser,

I : la surface du pic de l’étalon interne dans la solution de référence.

  • La teneur en méthanol, exprimée en milligrammes par litre d’alcool à 50 p. 100 vol., est donnée par la relation :
  • Teneur en grammes par hectolitre d’alcool pur : 0,20 °C.

( Teneur maximale en méthanol : 20 g /h l d'éthanol).

  1. Ammoniaque et bases azotées : Dans un ballon de 200 ml, introduire 50 ml de l’alcool à examiner, ajouter 40 ml d’eau et deux gouttes d’acide phosphorique (d = 1,34); distiller et recueillir 80 ml, qui sont rejetés. Au résidu refroidi, ajouter 2 ml de solution d’hydroxyde de sodium à 10 p. 100 (R). Distiller à nouveau en recueillant 7 ml environ du distillât dans un tube à essais, dans lequel ont été préalablement introduits 2 ml d’eau et une goutte de solution de rouge de méthyle (R), le distillât étant amené au fond du tube à l’aide d’un tube effilé. Titrer à l’aide d’une solution 0,01 N d’acide chlorhy- drique jusqu’à virage au rouge de l’indicateur : soit n le nombre de millilitres de solution 0,01 N d ’acide chlorhydrique employés.

1 ml de solution 0,01 N d’acide chlorhydrique correspond à 0,00014 g d’azote (ammoniacal ou de bases azotées volatiles).

La quantité d’azote ammoniacal ou de bases azotées exprimée en milligrammes d’azote par litre d’éthanol est de :

A étant le degré alcoolique de l’alcool examiné.

L’alcool neutre ne devra pas contenir plus de 2 mg d’azote (ammoniacal ou de bases azotées volatiles) p. 1 000 ml d’éthanol (soit 0,2 g /Kl d’éthanol).

(Teneur maximale en ammoniaque et bases azotées : 0,2 g, exprimée en azote par hl d’éthanol).

  1. Acidité : Dans une fiole conique de 250 ml, placer 100 ml d’alcool ramené à 50 p. 100 vol.; ajouter une goutte de solution de rouge de phénol (R*) et, goutte à goutte, de la solution 0,01 N d’hydroxyde de sodium jusqu’à virage au rouge, soit n le nombre de millilitres employés.

1 ml de solution 0,01 N d’hydroxyde de sodium correspond à 0,0006 g d’acide acétique.

L’acidité exprimée en milligrammes d’acide acétique par litre d’éthanol est égale à : 12 n.

Cette acidité devra être inférieure à 10 mg p. 1000 ml d’éthanol (soit 1,0 g/hl) au moment de la livraison de l’alcool.

( Teneur maximale en acidité : 1 g, exprimée en acide acétique par hl d'éthanol).

Remarque : Le virage de l’indicateur lors du dosage de l’acidité devra être net et stable. Dans le cas contraire, et surtout si l’acidité excède 15 mg, une nouvelle épreuve devra être effectuée après dégazage de l’échantillon, suivant la technique ci-dessous :

100 ml d’alcool ramené à 50 p. 100 vol. sont introduits dans un ballon de 250 ml dont le bouchon est traversé par deux tubulures :

  • L’une permet de maintenir le ballon sous le vide d’une trompe à eau; la dépression est réglée entre 55 et 65 cm de mercure;
  • L’autre permet de réaliser, au cours de l’opération, un barbotage d’air débarrassé de gaz carbonique par un flacon laveur à soude; pour cela, la tubulure se termine par une partie capillaire plongeant dans l’alcool. Le débit d’air traversant le flacon laveur est de 1 ml par seconde environ.

La durée de l’opération doit être comprise entre 3 et 5 minutes. Le titrage est effectué dans le même ballon.

  1. Esters : A la solution qui vient de servir à la détermination de l’acidité (soit 100 ml d’alcool à 50 %), ajouter 10 ml exactement mesurés de solution 0,1 N d’hydroxyde de sodium; boucher, agiter et maintenir à une température égale ou légèrement supé­ rieure à 20°. Après 24 heures de contact, tirer l’excès d’hydroxyde de sodium par une solution 0,1 N d’acide chlorhydrique; soit n le nombre de millilitres utilisés.

Pour mesurer le volume de solution 0,1 N d’acide chlorhydrique qui neutralise les 10 ml de solution 0,1 N d’hydroxyde de sodium en présence de la même quantité d’alcool et du même indicateur dont le virage est obtenu par pH décroissants, faire l’essai suivant : placer 100 ml d’alcool ramené à 50 p. 100 dégazé dans une fiole conique de 250 ml, ajouter une goutte de solution de rouge de phénol (R*) et les n millilitres de solution 0,1 n d ’hy­ droxyde de sodium qui produisent le virage au rouge de l’indicateur. Ajouter 10 ml de la solution 0,1 N d’hydroxyde de sodium et, immédiatement après, la solution 0,1 N d’acide chlorhydrique pour obtenir le même virage de l’indicateur, soit n le volume employé.

1 ml de solution 0,1 N d ’hydroxyde de sodium correspond à 0,0088 g d ’ester acétique. La quantité d’esters, exprimée en milligrammes d’acétate d’éthyle, contenue dans

1000 ml d’éthanol est donnée par la relation :

  • 176(n"- n’)

Cette teneur ne devra pas être supérieure à 30 mg pour 1000 ml d’éthanol (soit 3 g/hl) au moment de la livraison de l’alcool.

(Teneur maximale en esters : 3 g, exprimée en acétate d'éthyle pour 100 l d'éthanol). 1

  1. Aldéhydes :

Solution étalon : Dans un ballon jaugé de 100 ml, placer 268,3 mg d’acétai pur (P. Ebullition : 102 °C) et compléter au trait avec de l’alcool à 50 p. 100 vol. exempt d ’aldéhydes.

Diluer cette solution au 1/10 dans l’alcool à 50 p. 100 vol. exempt d’aldéhyde. La solution obtenue contient 100 mg d’éthanal par litre d’alcool à 50 p. 100 vol., soit 20 g dans 100 litres d’éthanol.

Technique de l’essai : Dans un tube à essais, introduire 10 ml de l’alcool réduit à 50 p. 100 vol. Dans un second tube, placer 5 ml de la solution à 100 mg d’étbanal par litre d’alcool à 50 p. 100 vol. et 5 ml d’alcool à 50 p. 100 vol. sans aldéhydes. Ajouter aux deux tubes 4 ml de solution de chlorhydrate de rosaniline décolorée par l’acide sulfureux (Rx), agiter et comparer les colorations obtenues après 20 minutes.

L’alcool à essayer doit donner une coloration au plus égale à celle de la solution étalon.

( Teneur maximale en aldéhydes : 0,5 g, exprimée en éthanal par hectolitre d'éthanol).

Alcool à 50 p. 100 vol. sans aldéhydes : Introduire 100 ml de dilution d’alcool à 50 p. 100 vol. dans un ballon de 250 ml avec 2 g de chlorhydrate de métaphénylènedia- mine (Rx) et deux grains de pierre ponce. Relier le ballon à un réfrigérant à reflux et maintenir une douce ébullition durant une heure. Après refroidissement, relier le ballon à l’appareillage de distillation et distiller lentement sans surchauffer les parois. Recueillir 75 ml de distillât dans le ballon jaugé de 100 ml. Porter au trait avec de l’eau distillée

  1. Alcools homologues supérieurs :

Réduire le degré de l’alcool examiné à 66 p. 100 vol. ± 0,2 à l’aide d’eau. Introduire 10 ml de dilution dans un matras de 30 ml rigoureusement propre. Le col étant incliné à 45°, laisser s’écouler 10 ml de l’acide sulfurique à 97 p. 100 (Rx). Mélanger soigneuse­ ment et placer le matras dans un bain maintenu à 120° ± 1° durant une heure. Après refroidissement, verser le contenu du matras dans un tube en verre blanc, fin, de 16 X 160 mm. Examiner dans l’axe du tube : aucune coloration ne devra être observée.

Si une coloration apparaît, une nouvelle détermination devra être effectuée sur l’alcool après fixation des aldéhydes suivant le mode opératoire suivant :

  • Introduire 100 ml de dilution d’alcool à 50 p. 100 vol. dans un ballon de 250 ml avec 2 [g de chlorhydrate de métaphénylènediamine (Rx) et deux grains de pierre ponce. Relier le ballon à un réfrigérant à reflux et maintenir une douce ébullition durant une heure. Après refroidissement, relier le ballon à l’appareillage de distillation et dis­ tiller lentement sans surchauffer les parois, en recueillant 75 ml de distillât. Utiliser 10 ml de ce distillât pour l’essai ci-dessus.
  1. Furfural :

10 ml d’alcool ramené à 50 p. 100 vol. sont introduits dans un tube bouchant à 3’émeri. Ajouter 0,5 ml d’aniline (R®) et 2 ml d’acide acétique cristallisable (R). Agiter. Aucune coloration rose saumon ne devra être perceptible avant 20 minutes.

Alcool viticole

Définition : Alcool obtenu par distillation et rectification exclusivement à partir de vin, de marc de raisin, de lie de vin ou de raisin sec.

Composition : Identique à celle de l’alcool rectifié alimentaire .

Remarque : Voir « Alcool rectifié alimentaire ».

Caractères : Voir « Alcool rectifié alimentaire ».

Essai : Les essais sont identiques à ceux de l’alcool rectifié alimentaire avec les teneurs lim ites suivantes :

  • Méthanol : teneur maximale : 100 g par hectolitre d’alcool pur. — Acidité : teneur maximale : 1,8 g par hectolitre d’alcool pur.
  • Esters : teneur maximale : 5,0 g par hectolitre d ’alcool pur.
  • Aldéhydes : modifier ainsi la technique de l’essai prévu pour l’alcool rectifié alimentaire : Dans un tube à essais, introduire 10 ml de l’alcool réduit à 50 p. 100 vol. Dans un second tube, placer 10 ml de la solution à 100 mg d’éthanal par litre d’alcool à 50 p. 100 vol. ». Continuer comme il est indiqué pour l’alcool rectifié alimentaire. Teneur maximale : 1,0 g, exprimée en éthanal pour 100 litres d’éthanol.