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11 oct 2021

To attend this online press conference, journalists are kindly asked to register here.• Date: Thursday 4th November 2021• Time: 3pm CET• Location: OIV App (soon available)• Language : English, French, Spanish

06 oct 2021

Hildegarde de Bingen (1098-1179)
Azélina Jaboulet-Vercherre Professeur associée, Ferrandi Paris A une époque dont nous appréhendons collectivement les troubles, les regards se portent sur la recherche de concepts historiques qui nous permettraient de contrer les affres de notre temps. L’agriculture comme la (para-)médecine se tournent vers la compréhension holistique du monde, faisant resurgir certains personnages de notre passé collectif. L’allégorie de la nature revient à l’esprit de tous, de manière plus ou moins consciente, nous faisant pénétrer un univers fantastique d’un autre temps. Il pourrait être médiéval, comme celui de Bernard Silvestre, auteur au XIIe siècle d’une Cosmographie dans laquelle Nature est pilotée par une mère nature plus puissante encore : Noÿs. Intellect, sagesse et Providence divine, Noÿs dicte à Nature la marche à suivre pour rétablir l’ordre à partir d’un chaos macrocosmique1. Ensemble, ces deux natures supérieures pourraient réorganiser l’harmonie entre les espèces. Hildegarde de Bingen, un ordonnancement spirituel des savoirs « holistiques » Pour retrouver le regard d’un autre temps, restons en ce XIIe siècle qui porta le renouveau du naturalisme2, avec Hildegarde de Bingen (1098-1179). Moniale, femme de lettres, médecin, prophétesse et musicienne, Hildegarde affiche dans ses ouvrages une sensibilité au rythme naturel faisant d’elle une illustre initiatrice des adeptes actuels de la biodynamie. Ses ouvrages mettent en avant la relation étroite entre les mouvements internes du corps et la Nature (forces vitales), en particulier dans son œuvre scientifique, la Physica, également nommée Liber subtilitatum, ou encore Liber simplicis medicine (daté des environs de 1150)3. Il présente, sous forme encyclopédique, un inventaire de la Création, dont participent la cosmologie, la cosmographie, les hommes et leurs activités, comme la plantation de vignes et la récolte, les maladies et leurs remèdes. Bien que s’en défendant souvent, Hildegarde connaissait les classiques. Son originalité recouvre de nombreuses dimensions, dont la moindre n’est pas d’avoir montré qu’être une femme n’empêche pas nécessairement la reconnaissance, voire l’estime, des plus grands de son siècle (Bernard de Clairvaux, le pape Eugène III). Elle fut pourtant remisée – c’est souvent le cas d’esprits exceptionnels – pour n’être déclarée « Docteur de l’Eglise » que le 7 octobre 20124. Mais plus fondamental pour nous est son ordonnancement spirituel des savoirs que nous qualifierions de « holistique ». La vision hildegardienne du créé Outre sa conscience de la terre en tant qu’un des quatre éléments constitutifs de l’univers, elle s’intéresse aux différents types de sols et à leurs usages5. Le Cause et Cure (Les causes et les remèdes) qui lui est généralement attribué donne la mesure de l’approche naturaliste médiévale, dominée par le rôle des luminaires, le soleil et la lune (« mère de tous les temps »)6. L’auteur y évoque notamment l’influence de la lune sur la culture de la vigne (plantation, vendanges, qualités de la vigne, mais aussi corruption des fruits) et la notion de terroir (hiérarchie des sols selon l’ensoleillement et l’humidité, nature du raisin en fonction des régions où pousse la vigne) : « Les arbres qui sont dans la partie orientale et sont irrigués par les eaux d’Orient poussent bien et donnent de bons fruits de diverses espèces, qui ont bonne saveur… Les vignes qui poussent là et sont tournées vers l’orient donnent une grande quantité de vin et en produisent de bonne qualité. [….] … dans la partie occidentale… le vin y est fort, mais n’est pas délicieux, et ne peut se garder car, en ce lieu, la terre contient chaleur et froid. […] […] en effet, le vin se développe plus à partir de la chaleur qu’à partir du froid7. » La vision hildegardienne du créé repose sur le système de référence de la Genèse : « Lors de la création de l’homme, une terre particulière fut tirée de la terre : c’est l’homme. […] Et la terre fournissait sa verdeur, selon l’espèce et la nature et les mœurs et tout l’environnement de l’homme »8. La Création est bienfaisante si l’on en fait un usage raisonné et sain Au-delà de la réactivité entre le principe divin et l’ordonnancement de la nature (physique et humaine), notons cet effet miroir, véritable topos médiéval émergeant de raisonnements sur le cosmos. La dépendance des hommes aux règles supérieures s’impose à nous, souvent à nos dépens. Cette exigence d’humilité nous met face à la force de la nature, à laquelle nous sommes soumis et qui nous nourrit, plutôt que l’inverse. Pour l’abbesse visionnaire, les mouvements du soleil révèlent une leçon morale : « Quand, par ses actions mauvaises, il [l’homme] transgresse la justice, il alourdit et obscurcit le soleil et la lune, si bien que, suivant son exemple, ceux-ci se manifestent dans des tempêtes, des pluies ou des sécheresses […]9. » « Qd le soleil en hiver descend, le feu, par la glace, les frimas et la grêle, inflige les sévices de la justice. Par le feu, par le froid, par d’autres plaies, tout péché encourt donc le châtiment qu’il mérite10. » Ces quelques phrases pourraient être prises comme des objurgations. Il semblerait que le propos de la « Sybille du Rhin » soit en fait plutôt de nous rappeler que la Création est bienfaisante si l’on en fait un usage raisonné et sain. _____________________ 1 Bernard Silvestre, Cosmographie, Paris, Cerf, 1998. 2 Bernard Ribémont, De Natura Rerum. Etudes sur les encyclopédies médiévales, Orléans, Paradigme, 1995, p. 89. 3 Le titre de Physica apparaît avec l’édition princeps. Pour plus d’informations sur les ouvrages sur lesquels se basent cette étude, voir les travaux de Laurence Moulinier, en particulier « La terre vue par Hildegarde de Bingen » (Mars 2005), 205-230. 4 Michel Trouvé et Pierre Dumoulin, présentation du texte d’Hildegarde de Bingen, Les mérites de la vie. Principes de psychologie chrétienne, Editions des Béatitudes, 2014, p.9. 5 Le livre des subtilités des créatures divines (Liber subtilitatum), trad. P. Monat, Grenoble, 1988, t. 1 p. 29-31. 6 Traduit du latin d’après l’édition de Laurence Moulinier, Beate Hildegardis. Cause et cure, Munich, Akademie Verlag, 2003 (Rarissima mediaevalia, 1), basée sur le manuscrit de Copenhague, fol. 6vb. 7 Ead., fol. 11va-12ra. 8 Le livre des subtilités des créatures divines, p. 29. 9 Ead., p. 31. 10 Le livre des œuvres divines : Visions, présenté et traduit par Bernard Gorceix, Paris, Albin Michel (coll. « Spiritualités vivantes, Sér. Christianisme »), p. 39-40.
 

05 oct 2021

L'OIV lance un nouvel événement international sur la transformation numérique du secteur, réunissant des experts du monde universitaire, des gouvernements, des organisations internationales et du secteur privé de différents pays. Lors de cet événement, les résultats préliminaires du rapport produit par l'observatoire de l'OIV seront présentés.Pour assister à ce symposium, inscrivez-vous iciDate - Mercredi 24 novembre 2021Heure - 11h00 CETLieu - App events OIVLangues - Anglais- traduction simultanée en français et espagnolIntervenants :Experts internationaux en numérisation issus de différents milieux (universités, secteur public national et international, secteur privé).Audience :L'événement sera public et s'adressera à un large éventail de publics.

28 Sep 2021

Alors que l’intérêt du secteur vitivinicole pour l’identification de méthodes de production éco-responsables ne cesse de croître, le nouveau Focus thématique de l’OIV Le vignoble biologique mondial illustre le développement de la viticulture biologique, qui connaît une tendance à la hausse depuis la fin du 20ème siècle. Cette évolution peut être expliquée en grand partie par de enjeux sociétaux notamment liés à la santé des consommateurs et à la protection de l’environnement. Ce rapport recense les surfaces viticoles certifiées biologiques, ainsi que leur répartition et leur évolution sur la période 2005-2019, produisant des raisins de cuve, de table ou des raisins secs.Il s’est produit un fort développement des surfaces de vigne en culture biologique au niveau mondial, associé à une tendance importante vers un processus de certification.Le taux de conversion des surfaces vitivinicoles vers un mode de production biologique tend à augmenter considérablement depuis le début du 21ème siècle. Sur l’ensemble de la période analysée dans ce rapport (2005-2019), la surface viticole certifiée biologique a augmenté en moyenne de 13 % par an, alors que la surface viticole « non biologique » a diminué de 0,4 % par an en moyenne sur la même période. Ce taux de croissance important peut en partie être expliqué par le fait que la viticulture certifiée biologique constitue encore un phénomène récent.En 2019, la viticulture biologique mondiale concerne 63 pays situés sur tous les continents, et la surface viticole biologique certifiée est estimée à 454 mha, représentant 6,2 % de la surface viticole totale mondiale.L’Espagne, la France et l’Italie représentent 75 % des surfaces viticoles mondiales certifiées en biologique. En termes de poids du vignoble biologique sur le vignoble total du pays, le classement est dominé par les pays européens. L’Italie dédie 15 % de son vignoble à la viticulture biologique, suivie de la France (14 %) et de l’Autriche (14 %). Le seul pays non européen à figurer dans ce top 10 est le Mexique, avec 8 % de ses surfaces certifiées biologiques.L’évolution croissante du vignoble mondial biologique est néanmoins témoin de flux importants, en progression et en régression, car la conversion d’un vignoble à la culture biologique est souvent délicate et demande de grands efforts d’adaptation. Les incidents météorologiques ou ceux liés à des questions structurelles et/ou organisationnelles peuvent amener certains producteurs à renoncer à la certification de la production en conduite biologique, entraînant une baisse locale des surfaces de vigne en biologique.

19 Sep 2021

Vendredi 10 septembre s’est clôt le cours international d’ampélographie de l’OIV. Le Directeur Général de l’OIV, Pau Roca, et le Vice-Conseiller de l'environnement, de l'aménagement du territoire et du développement durable, Mariano González Saez, ont remis aux 25 participants, de 9 nationalités différentes, un certificat de présence et une illustration d’art de la variété endémique la Rayada Melonera. Rayada Melonera. Variété endémique de la Communauté de Madrid. Dessin de Anne Pieussergues Dherbicourt.Dans sa nouvelle édition, et en collaboration avec l'Institut de recherche et de développement rural, agricole et alimentaire de Madrid (IMIDRA), ce cours - porté par l’OIV - a eu pour vocation de participer activement à la promotion de l’ampélographie en formant les nouveaux professionnels du secteur. L’ampélographie est une branche de la botanique qui est reliée à l’étude, la description et la classification des espèces et des variétés de vigneLe cours international d’ampélographie de l’OIV s’inscrit dans une trajectoire historique entamée depuis la création de l’OIV à travers des différents travaux techniques et scientifiques, et qui entreprit en 1988 en Italie (ISV Conegliano), en 1990 en France (ENSA Montpellier) et en 1992 en Allemagne (BZWG-IR Geilweilerhof). En 2021, les spécialistes de cette discipline se sont retrouvés à La Finca El Encin. En 2021, les spécialistes de cette discipline se sont retrouvés à la Finca El Encín, centre de référence de la Communauté de Madrid où sont réalisés des projets de recherche agroalimentaire et agro-environnementale situé à Alcalá de Henares, Madrid. Sous la direction de Gregorio Munoz et Felix Cabello, le Département de recherche agroalimentaire réalise des travaux pour l'obtention de vins de qualité et la conservation et l'étude des cépages autochtones.Au programme de ces cinq jours de formation des intervenants internationaux de haut vol ont mêlé théorie, dans l’ancienne chapelle du site réhabilité pour l’occasion, et pratique, dans la plus riche collection de vignes d’Espagne, et une de plus importantes au niveau mondial avec près de 4000 variétés. El Encín héberge une de les collections de vignes plus importantes au niveau mondial.En juillet 2022, le cours aura lieu à Montpellier- France, en coopération avec l’IFV (Institut français de la vigne et du vin), l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) et l’Institut Agro - Montpellier SupAgro. Thierry Lacombe ampélographe français et ingénieur à l’INRAE de Montpellier, été présent tout au long de la semaine dans le cadre de cette passation. Cette initiative s’inscrit dans les travaux menés actuellement par la Commission Viticulture et le Groupe d’experts Ressources Génétiques et Sélection de la Vigne (GENET). Luigi Bavaresco, Président du groupe GENET, a participé à l’inauguration et à une partie de cours en présentant les travaux en cours et à venir. Pour plus d’informations sur les travaux de la commission viticulture, contactez Alejandro Fuentes Espinoza, chef d’unité viticulture – viti@oiv.int et/ou Solange Slack, Chargée des Projets OIV, comunication@oiv.int Pour plus d’informations sur la prochaine édition du cours 2022, contactez oivampelography@oiv.int Retrouver ici le témoignage des intervenants et ceux des participants.

15 Sep 2021

La 52e session du Comité du Codex sur les additifs alimentaires (CCFA) s'est tenue virtuellement du 1er au 10 septembre 2021, à l'aimable invitation du gouvernement chinois. Cette réunion, à laquelle participait le coordinateur scientifique de l’OIV, Jean-Claude Ruf, a approuvé plusieurs décisions.En particulier, sur proposition de la délégation Chilienne, le Comité a discuté de la potentielle réouverture des discussions au niveau du Codex Alimentarius sur les additifs dans le vin. Ces discussions avaient été suspendues depuis 2017 faute de consensus concernant la référence à l'OIV dans une note de bas de page relative à l'application des Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF).Lors de cette réunion, un consensus s’est néanmoins exprimé pour la réouverture des discussions considérant l'importance de réactiver ces travaux dans le cadre du commerce internationalBien que la compétence de l’OIV soit reconnue par un grand nombre de pays, certains membres ont cependant indiqué que les normes du Codex devraient être élaborées et appliquées au niveau mondial et ne devraient pas faire référence à des normes établies par d'autres organisations. D'autres membres qui ont été en faveur des travaux, ont souligné, qu’il était important de recueillir des informations pertinentes auprès des membresl’OIV a appelé à une collaboration plus étroite entre le Codex (CCFA) et l'OIV pour éviter la duplication de différentes normes internationales pour le vin de raisin.L'OIV, en qualité d’observateur au Codex Alimentarius, a pris note des préoccupations exprimées par les membres et a souligné qu'ils étaient prêts à participer à ces travaux et à apporter des contributions dans un esprit de compromis. En conclusion, le Comité a décidé qu’un document de discussion devra être préparé par le Chili en collaboration avec l’Union Européenne et les Etats-Unis d’Amérique pour discussion lors de la prochaine réunion du CCFA et de maintenir aux étapes actuelles la liste des additifs en attente pour la catégorie vins de raisins.Par ailleurs, le Comité a sollicité le JECFA afin de réévaluer les spécifications en plomb dans les monographies des bentonites, diatomées et le charbon actif. En fonction des évaluations du JECFA, les monographies correspondantes du Codex Œnologiques international de l’OIV pourraient être révisées.

13 Sep 2021

Le 9 septembre 2021 à Paris, le Jury International de l’OIV, composé de l’élite scientifique et technique de plusieurs pays membres de l’OIV a attribué 16 Prix et 10 Mentions Spéciales parmi une soixantaine de publications en compétition.

Palmarès 2021 ici
Prix, Mentions spéciales et Reconnaissances du Jury des Prix de l'OIV 2021 La Présidente du Jury Azélina Jaboulet-Vercherre, ainsi que le Secrétaire scientifique Richard Pfister ont remercié les nombreux lecteurs du monde entier qui ont évalué avec impartialité et professionnalisme les publications présentées. Près de 40 pays sont représentés par les auteurs et les très nombreux contributeurs aux ouvrages. Le millésime 2021 souligne une grande rigueur dans le travail des auteurs soutenus par leur équipe éditoriale, et l’importance de la qualité de la photographie dans les ouvrages. Ainsi 3 photographes ont été gratifiés de la Reconnaissance du Jury: Christophe Deschanel, Gerda Louw et Sophie Dumont. Les récompenses du Jury de l’OIV 2021 répondent toujours pleinement aux objectifs des Prix de l’OIV fixés en 1930, encourageant à la fois la recherche dans tous les pays et la diffusion des connaissances sur la Vigne et le Vin à l’échelle internationale. Les inscriptions pour l’Édition 2022 sont ouvertes depuis le 1er septembre, jusqu’au 28 février 2021.

09 Sep 2021

Deux mois après la réunion de l’Assemblée Générale où la France a proposé Dijon comme futur siège pour répondre aux besoins immobiliers de l’OIV, la capitale du Bourgogne-Franche-Comté et le Secrétaire d'Etat du ministère de l'Europe et des affaires étrangères Jean-Baptiste Lemoyne ont invité une délégation des Etats membres pour visiter les différentes installations que la ville offre à l’organisationUn patrimoine exceptionnel : L’Hotel Bouchu d’Esterno, un bâtiment historique du XVIIe siècle situé au cœur de la villePar ailleurs, Dijon propose aussi différents salles de réunions, séminaires et de congrès pour les activités de l’Organisation. Lors de la journée de visite, Le président de l’OIV, Luigi Moio à souligné l’importance du pôle scientifique et de recherche de la ville qui crée un écosystème favorable à l’Organisation Internationale de la vigne et du vin . «Avec la future cité internationale de la gastronomie et du vin de Dijon, nous montrons l’engagement de la ville à l'international » a souligné le Maire François Rebsamen :Un engagement fort et pérenne de l'Etat hôte« Le transfert du siège de l’OIV à Dijon et son installation à l’Hotel d’Esterno correspond au positionement de la France dans le cadre du multilatéralisme », a rappelé le Secrétaire d’Etat Jean Baptiste Lemoyne qui a aussi remarqué la tendance actuelle de décentraliser les institutions; «Brest est candidate à accueillir l’organisation internationale de météorologie et Lyon se prépare pour recevoir le centre de formation mondial de l’OMS.Après cette visite où les diplomates ont pu apprécier les caractéristiques que Dijon offre à l’OIV, les États membres de l'OIV disposent maintenant d’une période de réflexion avant de prendre une décision par consensus lors de la réunion de l’Assemblée générale qui aura lieu le 25 d’octobre 2021 dans la même ville.

05 Sep 2021

L’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV) salue le Congrès mondial de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui se déroule actuellement à Marseille, France. Entre le 3 et 11 septembre 2021.L’UICN fait aujourd’hui autorité au niveau international sur l’état de la nature et des ressources naturelles dans le monde et sur les mesures pour les préserver. Le Congrès de l’UICN est un moment important de rencontre avec des conférences cruciales des Nations unies sur la biodiversité et le climat, à Kunming et à Glasgow, et qui permettra de définir les nouveaux objectifs et mesures pour un avenir durable et sain pour les personnes et la nature. La conservation de la biodiversité et son lien avec le secteur vitivinicole est aujourd’hui un enjeu prioritaire de travail et d’action pour l’OIV et ses 48 Etats Membres, comme définit dans son Plan Stratégique pour la période 2020-2024 dont l'objectif c'est de promouvoir une vitiviniculture écoresponsable et de préserver les ressources naturelles.La préservation et le développement de la biodiversité et de la diversité génétique en viticulture est une action capitale pour le secteurL’OIV travaille depuis des nombreuses années afin que la gestion et la conservation de la biodiversité puisse être intégrée de façon durable dans le secteur. D'une part la résolution OIV-VITI 333-2010 sur la « Définition du terroir vitivinicole» reconnaît la biodiversité comme une caractéristique essentielle du terroir, et d'autre part, la résolution OIV-CST 518-2016 sur les « Principes Généraux de la Viticulture Durable », qui établi des éléments relatifs a la préservation de la biodiversité.Des travaux scientifiques plus récents et les résolutions récemment adoptées sont venus donner une continuité à l'importance de la biodiversité pour l'OIV. En 2018, l’OIV publie un important document d’expertise collective sur la biodiversité fonctionnelle dans le vignoble et finalement, en juillet dernier, l’Assemblée générale de l’OIV a adopté les recommandations de l'OIV concernant la valorisation et l’importance de la biodiversité microbienne dans le contexte de la vitiviniculture durable. Les Etats-membres de l’OIV d’une part reconnaissent que les microorganismes constituent potentiellement des indicateurs précoces de l’influence de facteurs externes sur la biodiversité globale du vignoble et recommandent d’autre part de promouvoir et d’encourager le développement de politiques pour la valorisation quantitative et qualitative de l’abondance microbienne et de sa biodiversité dans le vignoble.

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